Elever des cailles, il n’y a rien de plus simple ! Faciles d’entretien, elles prennent en plus peu de place. Vous voulez devenir un coturniculteur en herbe ? (psssit, ça veut dire “éleveur de caille”). Découvrez tout sur leur habitat, leur alimentation, et leur reproduction dans cet article !

elevage des cailles

Pourquoi élever des cailles ?

Les cailles font partie de la famille des Phasianidés, qui regroupe également des oiseaux comme les perdrix, faisans, et autres gallinacés comme les paons. L’avantage principal de choisir ces volatiles : les cailles sont particulièrement faciles à élever ! Comme nous le disions plus haut, elles ne demandent pas une attention particulière et ne sont pas encombrantes.

L’espèce que l’on élève en France s’appelle la caille du Japon, de son joli nom Corturnix japonica. Elle diffère vraiment de la caille des blés que l’on peut retrouver dans la nature, puisque que c’est un animal domestiqué depuis des centaines d’années. Elle a en outre perdu pas mal de réflexes, comme le fait de couver ses œufs, comme nous le verrons plus tard.

Les cailles sont prisées pour leurs œufs ou leur viande. En effet, la caille pond entre 200 et 300 œufs par an. Ca en fait des omelettes ! A noter que l’œuf de caille ne pèse que 10g, vous aurez donc un apport en nutriments moindre par rapport aux œufs de poules. La principale différence avec les poules est qu’elles ne peuvent vivre qu’en cage. Impossible donc de les laisser en liberté dans votre jardin ! Il va donc falloir investir dans leur habitat. Un poulailler et un enclos seront parfaits pour leur assurer la sécurité dont elles ont besoin.

La reproduction des cailles

reproduction cailles

Un poulailler avec enclos, une cage à lapin ou une volière suffiront pour vos petits volatiles. Prenez gare aux coquines qui voudraient s’échapper, les cages doivent être couvertes et closes.

Au fond, de la paille ou de la litière pour volailles qui doit être installée et changée régulièrement pour éviter tout risque de maladie.

Les cailles ont besoin de plus de 12 heures de lumière par jour afin de produire de beaux œufs, et d’une température d’au moins 15°C. L’hiver, il est donc indispensable d’installer des lampes ou panneaux chauffants pour maintenir un éclairage et une température adéquat.

En termes de répartition mâle/femelle, on vous conseille chaudement de commencer par un mâle pour quatre à cinq femelles par cage. C’est l’idéal puisque si vous prenez plusieurs mâles, ils pourraient vouloir se battre entre eux.

Sachez que nos cailles domestiques ne couvent pas leurs œufs... Optez donc pour une couveuse électrique ! La période d’incubation est de 16 à 17 jours avec une température de 37,5°C. Retournez chaque jour les œufs pour éviter que le jaune ne colle à la coquille. Après leur éclosion, on vous recommande de laisser les cailleteaux encore 24 ou 36 heures dans la couveuse, jusqu’à ce que les plumes apparaissent.

Comment élever des cailles ?

Passé ce délai, il est temps de mettre les petites cailles dans une cage éleveuse. C’est une petite boite équipée d’une ampoule chauffante permettant de maintenir une température de 37°C les premiers jours, nécessaire au développement des petites gallinacées. Au bout de 3 semaines, la température doit avoisiner les 25°C, donc diminuez-la en conséquence chaque semaine.

Le saviez-vous ? Une caille adulte de 5 semaines peut atteindre jusqu’à 250 g !

L’alimentation des cailles d’élevage

alimentation caille elevage

Cela va de soit, mangeoire et abreuvoir complèteront votre équipement d’élevage de cailles.

Côté nourriture, pas de prise de tête : la caille pondeuse mange de tout ! Elle a simplement besoin d’ingérer 35 g de :

  • céréales,
  • herbe,
  • fanes de radis,
  • fruits,
  • légumes,
  • insectes,
  • larves...

Un certain apport en protéines et minéraux est nécessaire pour son développement. D’ailleurs, afin de maximiser son bien-être et la production d’œufs, vous pouvez compléter sa nourriture de granulés protéinés.

L’eau doit naturellement être toujours propre et abondante. Petite astuce : le vinaigre de cidre, pour ses propriétés digestives. Quelques gouttes suffisent !

Les maladies de la caille

maladies des cailles

Dans un monde parfait, vos cailles ne tomberont jamais malades. Mais comme il vaut mieux prévenir que guérir, voici quelques maladies communes chez nos amies les gallinacées :

  • le coryza, synonyme de grippe qui se transmet d’oiseau à oiseau,
  • les infections respiratoires dues au pH élevé des excréments de cailles lorsqu’ils ne sont pas retirés quotidiennement,
  • Les infections parasitaires comme les poux rouges, ascaris, ténias, coccidiose qui se transmettent également via les matières fécales.

Vous comprenez donc pourquoi une attention particulière doit être portée à l’hygiène de vos éleveuses. Vous devez impérativement les nettoyer ainsi que les équipements qui la composent (abreuvoirs, mangeoires) pour éviter tout risque de prolifération de maladies.

Dernier point : attention enfin à l’emplacement de vos éleveuses : évitez les endroits humides et en plein courant d’air car cela fragilise grandement la santé de vos cailles !

C’en est fini pour ce petit guide ! Vous avez maintenant les clés pour débuter votre élevage de cailles.