L’hiver approche ! Et avec ça, la question du mode de chauffage de votre poulailler se pose alors. Des alternatives à l’électricité existent, et c’est justement l’objet de cet article. Nous allons nous concentrer sur l’optimisation de vos besoins en chauffage avec l’isolation de l’habitat de vos poules, et des méthodes de chauffage plus économiques, pour aider vos cocottes à affronter le froid hivernal.
L’hiver, lorsqu’il gèle, vous avez froid. Et bien vos petites poules aussi !
Leur assurer un confort thermique est primordial pour différentes raisons.
A ce titre, il ne faut pas que votre poulailler passe en-dessous des 10°C. La température idéale se situe entre 12 et 18°C selon les espèces.
A noter que les poules sont tout de même d’origine résistantes au froid puisqu’elles se thermorégulent. C’est surtout le vent et l’humidité qu’elles craignent. Et pour contrer ça, rien ne vaut une bonne isolation de leur habitat !
Vous aurez moins à vous soucier de la température de votre poulailler en hiver, si ce dernier est correctement imperméabilisé. Rien de pire que des petits trous dans les parois qui laissent passer l’air glacé hivernal !
Qui dit courants d’air, dit augmentation drastique du budget chauffage pour vos gallinacés. La solution : l’isolation de vos murs, planchers, plafond, ouvertures, et la mise en place d’un coupe-vent.
Pensez à utiliser de la laine minérale pour vos murs extérieurs. Efficace, elle est facile d’installation et se place entre des lattes en bois sur les murs. Le poulailler doit être construit avec une double paroi, comprenant au moins 15 cm d’isolant entre elles. Pour doubler les parois, plusieurs matériaux s’offrent à vous :
L’isolation du sol est importante car c’est au niveau des pattes que vos poules prendront le plus froid, leur plumage les protégeant contre celui-ci. Si vous habitez une région froide avec des risques de gel en hiver, il est préférable de construire votre poulailler légèrement en hauteur.
Tout comme pour les murs, la laine minérale est également utilisée pour isoler les sols. Vous pouvez opter également pour de la mousse de polystyrène. Sur le revêtement, sachez que la sciure de bois, les feuilles mortes oula paillesont très appréciées des poules.
Si vous avez un toit à pignon, le grenier aidera à garder la chaleur. Dans le cas d’un toit plat, il est important d’y installer un système de gouttière afin d’éviter que l’eau ne s’infiltre. Nous le rappelons, l’humidité est l’ennemie des poules ! Une bâche étanche placée sur le toit limitera toute pénétration d’eau dans le poulailler. Si votre construction est en bois, il est judicieux de l’imperméabiliser en passant une ou deux couches d’huile de lin dessus.
Le triple-vitrage est à favoriser afin de minimiser le flux d’air froid. Installez des volets pour les grandes ouvertures, qui permettront la nuit de garder davantage la chaleur la nuit.
Choisir le bon emplacement pour votre poulailler est essentiel. En effet, il ne doit surtout pas se trouver exposé en plein vent. Localisez-le donc près d’un mur ou contre une haie. Si vous ne pouvez pas faire autrement, l’autre astuce est d’installer des filets brise-vent stratégiquement.
Le plus gros du travail est maintenant fait, passons maintenant aux modes de chauffage pour l’habitat de vos gallinacées préférées.
Equiper votre poulailler de radiateurs électriques, de plaques chauffantes et de lampes peut être très vite coûteux.
Voici quelques astuces pour remplacer les méthodes de chauffage artificiel :
Si vous avez un petit poulailler, le soir venu placez-y une ou deux briques chaudes. C’est un bon chauffage d’appoint totalement naturel.
Une autre solution est la pose d’une litière supplémentaire qui, lorsqu'elle est exposée à des processus naturels, génère de la chaleur. Le fumier est idéal pour cela.
Un cas spécifique, si votre poulailler se trouve assez près de votre maison, vous pouvez raccorder votre chauffage à eau au poulailler.
Et voilà, vos poupoules sont prêtes à affronter l’hiver !