4 astuces pour stimuler la ponte de mes poules cet été
Chaque aviculteur le sait : l’été est une période de l’année délicate pour nos gallinacés ! Ils ont tendance à ralentir leur rythme de ponte, puisqu’ils dépensent une grande partie de leur énergie à lutter contre le climat chaud.
Elever des poules pondeuses n’est pas de tout repos, alors on va vous donner un petit coup de pouce. Découvrez nos 4 astuces pour favoriser la ponte en période estivale.
1. Isolez le poulailler contre les excès de chaleur
Quelle que soit la race de poules que vous avez (poule sussex, cou-nu, poule marans ou rousse, poule soie, gauloise, Wyandotte)… Son caractère rustique ne la sauvera pas de la chaleur.
Si votre poulailler est en plein cagnard, sans possibilité de se rafraîchir, la température peut rapidement devenir infernale. Un poulailler en bois sera déjà mieux qu’un poulailler en plastique, car plus isolant.
Quelle que soit la taille de votre poulailler, pour assurer un lieu de vie supportable à vos cocottes, équipez-le d’abord d’un thermomètre. Ces volatiles sont résistants à la chaleur, mais jusqu’à un certain point. Si vous voyez que la température dépasse les 25°C régulièrement, il est temps d’agir !
Solution peu esthétique mais diablement efficace, vous pouvez installer une couverture de survie sur le toit de l’enclos, couche grise orientée vers le soleil. Cette dernière va renvoyer les rayons du soleil d’où ils viennent.
Sinon, branchages, fougère et herbes sèche : les végétaux font un excellent travail d’isolation naturelle.
Un poulailler au frais est un poulailler sombre ! N’hésitez pas à installer des volets occultants sur les ouvertures pour faire en sorte que la chaleur ne rentre pas trop.
2. Aménagez un pondoir douillet
Vous n’espérez tout de même pas assurer une bonne production d’œufs sans fournir un environnement calme et cosy à vos locataires ailées ?
Pour les aider à se mettre au travail, installez-leur un pondoir dans la partie la plus sombre du poulailler. Tapissez le sol de paille, foin ou copeaux de bois pour qu’il soit agréable de s’y déplacer et disséminez-y quelques œufs factices. Pourquoi des faux œufs ? Pour leur donner le signal que c’est le bon endroit où pondre !
Le pondoir et par extension la totalité du poulailler doit être également bien entretenu et désinfecté. Comptez un nettoyage par semaine de la litière et de tous les accessoires du poulailler qui devront être désinfecté : pondoir, mangeoire, abreuvoir, perchoir… Pensez à tout !
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Et comme il vaut mieux prévenir que guérir, protégez votre cheptel des parasites internes et externes comme les poux rouges. Si une habitante est contaminée, elle risque de contaminer ses congénères, les fatiguant et les rendant malades.
Solution préventive : profitez de cet entretien hebdomadaire pour disperser de la terre de diatomée dans tout le poulailler. Poudre antiparasitaire très efficace, elle s’utilise également en bains de poussière ou directement sur leurs plumes pour repousser l’infestation.
3. Fournissez-leur une alimentation riche et équilibrée
Les carences alimentaires sont la 3e cause d’un arrêt de la ponte, lié ou non à une rétention d’œuf. Ce phénomène a lieu lorsqu’elle n’a pas ingéré suffisamment de calcium. Cette dernière éprouve alors de fortes difficultés à expulser l’œuf de son organisme.
Ainsi pour éviter tout risque de carence, la meilleure solution est de donner à vos oiseaux 100 à 150 g de nourriture par jour, deux rations étalées sur deux repas. L’alimentation des volailles doit être composée à 70 % de céréales : blé, maïs, avoine (surtout pas de l’orge), mélangées à des protéines végétales (pois, soja, tournesol, colza). Des glucides essentiels comme apport énergétique.
Les 30 % restants serviront à leur apporter calcium et vitamines. Ce sont des nutriments essentiels pour renforcer leur système immunitaire et fortifier les coquilles de leurs futures pontes. Vous les retrouverez sous forme de :
- cailloux et coquilles d’escargot dans la nature qu’elles picoreront,
- coquilles d’huîtres broyées en sachet,
- orties fraîches cueillies par vos soins et broyées dans leur nourriture.
Omnivore donc, vous pouvez aussi nourrir les poules de restes de repas comme les épluchures et autres déchets organiques. Pratique pour lutter contre le gaspillage d’aliment, vous savez maintenant quoi faire certains déchets de cuisine.
Enfin, qui dit été, dit déshydratation. Une volaille déshydratée n’aura plus d’énergie pour pondre de jolis œufs. Alors pour éviter cela, et accessoirement pour qu’elle survive à la période estivale… Fournissez-lui de l’eau potable propre et fraîche régulièrement ! Rappelez-vous : une poulette a besoin de 300 ml d’eau par jour et ce besoin peut doubler l’été pour atteindre 600 à 700 ml. Alors à vos abreuvoirs !
4. Assurez-vous de leur bien-être
Une poule heureuse est une poule pondeuse ! En plus des éléments cités plus haut, vous pouvez jouer sur deux autres tableaux pour vous assurer du bien-être animal de vos gallinacées :
- Eviter toute source de stress en sécurisant votre poulailler. Pour cela, n’hésitez pas à vous équiper d’un portier automatique et de filets pour éviter toute intrusion de prédateurs comme les renards ou nuisibles. Le stress, ce n’est pas nouveau : c’est mauvais pour la santé !
- Enfin, comme pour nous, l’activité physique est bonne pour la santé physique et mentale de vos cocottes. Aménagez-leur donc un parcours extérieur grillagé en plein-air, composé de verdure où elles pourront prendre l’air, gambader, se dégourdir les pattes, et pourquoi pas croquer quelques brins d’herbe, insectes et limaces, excellents apports nutritionnels.
Lieu de vie confortable et propre, animaux élevés en plein air, alimentation riche et équilibrée et bonne santé physique et mentale. Vous avez le cocktail gagnant pour avoir de bonnes poules pondeuses cet été !
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